Recherche

LES LIGNES DU MONDE – géographie & littérature(s)

Tag

New York

Jacques ROUBAUD & la marche dans les villes

Entré un peu par hasard dans l’œuvre de Jacques Roubaud, par le Tokyo infra-ordinaire publié par Inventaire/invention. Des couleurs plein les yeux pour dire le monde en digression comme d’autres font des mises en pages. Puis de digression en digression jusqu’à La Dissolution. Jusqu’à Paris, New York et Londres en marches.

Je pense pancakes m’éveillant, proches. Et de la pensée à l’acte il n’y a pas loin, quand il s’agit de pancakes. Ensuite, ensuite seulement, je peux envisager le monde en général, New York en particulier
2463 envisager New York signifie choisir un but de marche matinale. Longue, si le weather s’y prête. Seule une longue marche peut susciter le sentiment de la marche propre à chaque ville, qui n’appartient qu’à elle. À Paris, par exemple, presque toute marche est courte, même quand elle est longue. Paris est une ville petite : petites rues, petites vues, perspectives rabougries, ou purement cérémoniales. Ville de détails. Ils ont leur charme, pour l’exploration piétonne. Londres est grande, composition en villages juxtaposés, où marcher posément, en pauses jardins, sur bancs de « squares ». Miles et miles, reposé. Horizon pub, vers midi. Pub food
2464 Manhattan aussi est grande, tout différemment. La largeur des traits-rues et des traits-avenues sur le plan mental de surface en coordonnées orthogonales facilite excessivement l’appréhension des distances à parcourir: il n’y a pour ainsi dire aucune différence entre la distance « à vol d’oiseau » et la distance en surface. Loin de rendre le parcours plus court, cela l’allonge. Laissé Broadway, on croit voir le bout de la Cinquième Avenue là-bas, mais je suis surpris de découvrir qu’il m’a fallu une heure et demie pour atteindre les services culturels français pour la réception en l’honneur de Rosmarie, à peine au milieu de Central Park

Jacques ROUBAUD dans La Dissolution

Frédéric-Yves JEANNET, New York & les lieux réconciliés

voilà donc encore un lieu du monde où je ne pourrais guère m’établir (mais le puis-je désormais quelque part si ce n’est peut-être à New York où tous les lieux sont présents, réconciliés), même si je suis heureux d’en explorer aujourd’hui quelques facettes.

Frédéric-Yves JEANNET in Recouvrance

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :