Même pour son travail, il préférait le dessin à la photographie car ce n’est qu’ainsi que le paysage lui devenait compréhensible sous tous ses aspects; à chaque fois il était surpris par la quantité de formes qui se révélaient, même dans une étendue à première vue tout à fait monotone. De plus, une région ne lui devenait proche que lorsqu’il la dessinait ligne à ligne, de manière aussi fidèle que possible, sans les schématisations et omissions habituelles de sa discipline scientifique – alors, en toute bonne conscience, il pouvait dire y être allé.
Peter HANDKE in Lent retour
8 septembre 2013 at 6:53
C’est ce que résume « naître le paysage » — http://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2013/09/04/naitre-le-paysage-rc/